Retour à Lyon
En tout cas, on ne pourra pas se plaindre du manque de nouvelles! J'ai encore parlé 16 minutes avec mon grand cet après-midi. Il est de retour à Lyon chez la famille qui l'a accueilli 2 nuits avant son départ pour les vendanges. Avec 6 (6!!) bouteilles de vin du vignoble, cadeau du propriétaire, un homme ultra-sympathique d'après François. Je sentais à sa voix qu'il était vraiment heureux (non non, pas joyeux cette fois ;-) et qu'il était enthousiasmé par son aventure. Il a adoré son expérience, surtout à cause de l'équipe des vendangeurs et de la famille du vigneron, même s'il a trouvé le travail très dur. Le 500 euros qu'il a gagné en une semaine lui a bien plu aussi!
Petite anecdote : le propriétaire du vignoble lui a organisé toute une surprise. Il lui a bandé les yeux ainsi qu'à une autre fille et ils les ont déguisés et ont fait une mise en scène autour d'eux pendant qu'ils ne voyaient rien. Quand ils ont pu enlever leur bandeau, ils se sont retrouvés lui en costume, elle en robe de mariée, devant un (faux) curé, avec des témoins et des rangées d'invités, en train de célébrer... leur mariage!! Ils se sont prêtés au jeu et cà a été une partie de franche rigolade, évidemment.
Et toute la semaine s'est déroulée de cette façon, dans un esprit de camaraderie et de bonne humeur, tout-à-fait au goût de François!
Ses projets pour les prochains jours : demain, il va pique-niquer avec deux de ses amies vendangeuses (dont sa "femme" ; pour faire taire sa mauvaise langue de mère il m'a dit qu'elle avait 27 ans, et alors?) près d'une piscine municipale (où le port des Speedos n'est pas obligatoire). Il essaiera ensuite de contacter ses amis de Lyon (qu'il a rencontrés avant les vendanges) pour planifier éventuellement une sortie, et ensuite, direction l'ouest de la France! Il a aussi été contacté par le responsable des Marchés de Noël qui lui a demandé d'envoyer son CV pour un travail entre le 24 novembre et le 24 décembre (où et quoi? Mystère...).
Et il a avoué à sa soeur qu'il était bien un peu joyeux le soir où il m'a appelé après sa sortie au bar et il semblait impressionné par le fait que je l'avais découvert en 10 secondes (peuh, mon fils, fafa bébé!).
Bref, comme dit Isabelle d'un ton un peu désespéré : "il est trop bien là-bas, il ne reviendra jamais!"