Oups...
Un peu gênant quand notre totalement incroyante de fifille demande sérieusement à quelle date on va trouver le petit Jésus dans le calendrier de l'Avent dont je vous parlais dans le billet précédent et qu'on est obligée de répondre que, hum..., il n'y aura pas de petit Jésus, mais un Père Noël, dernier personnage à sortir des boites à surprise, le 24 décembre....
D'un coup, je me suis sentie mal. J'ai repensé à notre crèche traditionnelle qui trouvait sa place qq part au salon (tant bien que mal) et que nous n'avons pas sortie depuis 2 ans. Bon, à ma défense, c'est depuis que nous avons les chats, je les aime en un seul morceau, moi, mes personnages en céramique ramenés du Mexique. Les Playmobils ont au moins l'avantage de pouvoir se casser la figure en toute sécurité. Mais y'a pas de petit Jésus. Y'a un Père Noël. Ouch. On a beau ne plus aller à l'église depuis bien longtemps (si on ne compte pas les maigres essais 2-3 fois par année dans le but de trouver une paroisse accueillante, avec des heures accommodantes, entre les nombreux cours et les nombreuses activités des enfants, pro-enfants, pro-musique, pro-simplicité et bonne humeur... Pas trouvé encore), reste qu'on croie encore et que les valeurs chrétiennes véhiculées à l'église compenseraient un peu la violence, l'égoïsme et la bêtise que nos enfants côtoient tous les jours... Mais la motivation baisse de mois en mois au fur et à mesure que nos horaires se remplissent. Belle excuse.
Finalement, on ne mérite pas un petit Jésus dans notre salon...