Et z'ensuite...
Jeudi 18 janvier
Père Jo nous accueille et ouvre les portes des placards à trésors soigneusement
verrouillés. Il faut malheureusement
mettre sous clé une partie des vêtements, souliers, médicaments et couches
sinon, en une semaine, il n’en restera plus dans la crèche. Difficile de juger ces femmes et ces hommes
qui fonctionnent sur le mode « survie ». Mais, en même temps, il faut penser à nos
petits. Nous classons donc les vêtements
et les séparons dans les placards « publics » et les placards « privés ».
Nous distribuons des jouets aux plus
grands (poupées, petites autos) et quelques hochets et toutous aux plus petits.
Ceux qui marchent préfèrent fouiller
dans les sacs. « Mackender, non ! ». D’autres s’enhardissent et viennent réclamer
des chatouilles et des câlins. Les
petites filles se font coiffer.
La journée se passe
tranquillement, nous allons nous asseoir quelques minutes sur la terrasse, le
temps de « déguster » notre lait vitaminé et notre barre aux
protéines. Les petits, quant à eux,
mangent un gros plat de riz et fèves rouges, certains tous seuls, d’autres avec
l’aide des nounous.
15h30, nous revenons à l’hôtel, en longeant les rues bordées par les innombrables marchands de tout ce qu’on peut imaginer, évidemment surtout de la nourriture et des vêtements, mais aussi des objets un peu plus exotiques…
Pas d’essai-piscine cette
fois, une fois suffit ! Horaire
classique de la soirée : internet, lecture, souper, internet, lecture,
dodo… La journée de demain sera dure ! Au programme : rencontre de la mère de
Magali pour moi et rendez-vous dans les différents ministères pour Ginette.