The voyage, part 1
Lundi 15
janvier
De plus, arrivée à Montréal, à l’hôtel Hilton de l’aéroport où je dois
passer la nuit en compagnie de Ginette pour que nous soyons fraiches et
disposes le lendemain matin, j’apprends qu’il n’y a aucune réservation à son
nom, et après de nombreux téléphones et recherches infructueux, je dois me
résigner à reprendre la route (encore plus enneigée et dangereuse à Montréal)
pour aller coucher chez mon frère, à Laval.
Finalement, Ginette m’appellera chez lui à minuit pour m’expliquer que
l’hôtel a fait une erreur dans la réservation (ils ont inversé son nom!) et
m’indiquer les directives pour le lendemain matin (on se retrouve à 6h30 dans
le stationnement). Evidemment, la nuit
est plutôt courte!
Mardi 16
janvier
Heureusement,
par mesure de précaution, j’ai programmé DEUX réveils, soit la montre de mon
frère et un réveil du Dollarama. Heureusement, car la montre de frérot décide d’arrêter de fonctionner
entre 4h et 5h du matin (j’ai regardé l’heure à 2h, 3h, 4h et quand le réveil
du Dollarama a sonné à 5h30, la montre ne fonctionnait plus et n’avait donc pas
sonné comme prévu à 5h15 - batteries??). Je dois être à 6h00 à l’aéroport (qui est à 40 minutes de route!),
évidemment c’est impossible d’où course folle pour éviter un trop grand retard
(bye bye les préparatifs élaborés!).
J’arrive à 6h15,
je retrouve Ginette ainsi qu’un autre couple qui voyagera avec nous pour aller
chercher ses enfants et nous sortons les bagages des autos (huit sacs de hockey
de 30 kilos chacun!) pour les placer sur des chariots. On change aussi de manteaux et de bottes pour
revêtir des tenues plus adaptés à la chaleur tropicale en Haïti, on grelotte un
peu le temps de traverser stationnement et rue jusqu’au terminal et nous voilà
à l’enregistrement d’Air Canada.
Image tirée d'ICI
Comme
d’habitude, certains de nos bagages dépassent le poids autorisé, nous nous
amusons donc à transférer le contenu de certains sacs dans d’autres, moins lourds (comme d’ailleurs tous les
haïtiens le font autour de nous!) et, enfin, tous les sacs sont enregistrés et
nous pouvons respirer un peu (et aller déjeuner). Petite angoisse : ai-je bien fermé la lumière
du plafonnier dans l’auto?? Bof, pas besoin d’aller verifier, je me rappelle
finalement que je ne l’ai pas ouverte pour justement ne pas oublier de la
refermer (HA HA).
8h30 : nous
passons les rayons-X avant d’aller dans la salle d’embarquement. Et, comme d’habitude, je sonne
allègrement. Je ne saurai jamais ce qui
se cache dans la ceinture de mon pantalon mais la machine n’aime pas cà. Pfff.
9h00 : nous
montons dans l’avion. Le couple de parents
adoptants commence à stresser un peu plus, leurs enfants se rapprochent et la
grande rencontre devient soudain plus réelle…
A venir : l'arrivée à Port-au-Prince...