Quand cà va mal...
... cà va mal!
Etat de l'aéroport de Londres où devait faire escale Jacques : des passagers campent depuis 4 jours, les avions ne décollant pas à cause du smog fog (merci Dodinette, contente de t'avoir fait rire ^^). Tout de suite, j'imagine le pire : il passera Noël sur un banc de l'aéroport loin de ses chéris d'amour mais, heureusement, la compagnie aérienne l'a détourné et envoyé à Toronto en passant par Budapest. Et de Toronto, petit vol pépère vers Ottawa où il devait arriver à 1h00 cette nuit.
Sauf que... merci dame nature, il y'a un avertissement de pluie verglacante ce soir et cette nuit (pluie qui a déjà commencé d'ailleurs) et que Air Canada a annulé son vol Toronto-Ottawa. Jacques ne le sait pas encore, il est dans 20 000 pieds dans les airs, à penser à son adorable femme qui a assuré cette semaine comme une pro (enfin, j'espère pour lui qu'il pense à cà ;-) Belle surprise à son arrivée à Toronto... Espérons que la pluie verglacante cessera cette nuit afin qu'il puisse ENFIN prendre un avion demain matin pour nous rejoindre, parce que Bibi assure de moins en moins et a bien hâte qu'il prenne un peu le relais après cette semaine complètement un peu débile :
- mercredi : spectacle de musique de Magali, le soir, à l'église de la ville
Jeudi : repas de Noël dans la classe de Magali, j'aide à servir les tourtières, je joue mon rôle de photographe officielle pour l'album des finissants de 6ème année, et je dois amener un plat de mandarines où trône un joli bonhomme de neige, puisé dans les idées toujours géniales de Tarzile...
Jeudi soir, je cours les magasins avec François pour trouver un cadeau "qui a rapport avec l'amour" pour un échange à l'école (mais c'est quoi ces thèmes fatiguants?) et je lui confectionne un gâteau cinq-quarts au chocolat (je sais, c'est lui qui devait le faire mais, évidemment, il a un devoir urgent et énoooorme qu'il doit faire pour demain), toujours pour l'école le lendemain.
Vendredi, déjeuner de crêpes à l'école de Manu, j'y suis pour aider et aussi comme photographe officielle (toujours bénévole, bien sûr) de l'évènement. En pyjama. J'haïs me promener en pyjama.
Et toute la semaine, il a fallu emballer les cadeaux, nourrir les oisillons, courir partout pour les achats de dernière minute, prévoir les cadeaux des enseignantes, gérer quotidiennement les crises de certaine (au féminin, pas de "s") qui ne comprend pas que une demi-heure chque soir sur MSN au maximum veut dire TRENTE minutes, "bye-bye" compris, faire un minimum de ménage et de lavage, construire le train de Noël (bon d'accord, j'ai juste eu à prendre la photo une fois que Isabelle, Manu et Magali ont eu fini de le construire) :
Cà fait que... est-ce que j'ai le droit de sacrer contre la pluie verglacante???????????????