Huitième journée - 14 août
Aujourd'hui, direction Stone Harbor où, d'après les observations de François l'année dernière, on retrouve la plus grande concentration de belles filles en bikinis dans la région. Les parents sont plus attirés par le Wetlands Institute, les filles par les jolies boutiques de la rue principale et les petits... du moment qu'il y'a une plage et un océan, ils sont heureux! Nous commencons donc par le Wetlands Institute, un genre de Pavillon de la Nature qui explique la composition et la faune des marécages qui entourent Cape May et les environs.
Aussitôt entrés, les enfants sont attirés comme des aimants par la boutique qui, pour une fois, dévoile de jolis trésors à des prix raisonnables. Catherine craque pour une loutre-toutou-sacoche et Manu pour une affiche de requins (bilingue!). Hop, deux souvenirs de vacances de moins à chercher... Bon, nous n'avons pas payé 39$ de prix d'entrée pour visiter seulement la boutique, nous allons donc explorer les différentes salles d'exposition ainsi que la tour d'observation qui nous permet un beau point de vue sur les "wetlands".
Les salles d'exposition sont superbes, interactives et très intéressantes.
Nous allons ensuite assister à un exposé sur les limules (horseshoe crabs), en anglais, mais papa et maman traduisent pour les petits. Ils peuvent toucher les carapaces et même les bestioles vivantes à la fin et c'est passionnant. Ces bibittes vivent 40 ans et sont relativement grosses à leur taille adulte mais elles restent minuscules pendant plusieurs années, ce qui est surprenant.
Nous pique-niquons ensuite sur le toit, d'où nous pouvons observer les nombreux oiseaux qui peuplent les marécages, y compris des oiseaux de proies qui ont droit à des nids artificiels (et sont parfois espionnés à leur insu par des caméras qui transmettent en direct les images aux visiteurs dans l'Institut). Malheureusement, cette fois, le nid espionné est vide...
Après le pique-nique, nous décidons d'explorer le sentier que nous apercevons du haut des airs et qui serpente au milieu des marécages.
Certaines commencent à grogner et à vouloir rebrousser chemin quand, au bout du sentier, les premiers arrivés s'exclament : "des horseshoe crabs! Vivants!". Merci au syndicat de tourisme de la région, voilà la carotte au bout du bâton et le summum de la journée! Pour la première fois de notre vie, nous voyons ces bestioles préhistoriques en parfait état de marche et plusieurs trouvent même le courage d'aller les soulever pour le plaisir de voir leurs papattes s'agiter dans les airs. Quels téméraires :-)
Beurk, une méduse (jelly-fish)!
Bon, nous avons fait le tour du Wetlands Institute, maintenant direction la plage de Stone Harbor! Une fois installés, nous allons innocemment nous baigner, Jacques et moi. Tt tt tt, nous sommes rapidement rappelés à l'ordre par les sauveteurs qui nous demandent de nous baigner en face d'eux et non à une cinquantaine de mètres à leur droite, là où nous sommes. Pffff, et si je ne veux pas me faire sauveter moi, c'est mon droit non? Non. Bon, comme tout le monde, nous obéissons et nous profitons des vagues pendant que Manu apprend à se casser la figure avec sa nouvelle planche de surf...
Le cerf-volant dirigeable reprend aussi du service, de mieux en mieux contrôlé par petites et grandes mains.
Nous passons environ 45 minutes à la plage avant de nous rediriger vers le joli centre-ville de Stone Harbor, écumer les boutiques encore une fois (mon dieu, ils ne tiennent pas ce gène de magasinage de moi, c'est sûr!)... Et, bien sûr, acheter une boite de la spécialité du coin, les fudges! Au chocolat, aux mashmellows, au beurre de pinottes, au caramel, aux tout-mélangés, aux n'importe quoi, en voulez-vous en voilà!
Sur le chemin du retour, nous passons par Wildwood pour un arrêt réclamé par bébé-Jacques depuis le début du voyage : le magasin de Harley-Davidson! Nous n'intéressons pas les vendeurs qui nous voient entrer accompagnés de nos 5 mômes (je ne sais pas pourquoi, on n'a pas l'air d'acheteurs potentiels???) et la visite est courte... Mais Jacques est content.
Au retour au camping, les enfants se baignent un peu dans le lac-piscine et, en soirée, perfectionnent leurs habiletés sociales en osant aller lier connaissance avec les voisins-ados qui acceptent de venir jouer aux cartes et passer la soirée avec nous (enfin, avec nos jeunes). Bravo, François, comme dirait Juliane "tu as été très courageux, moi je n'aurais jamais osé!". Magali et Emmanuel disparaissent au parc avec leurs ami(e)s (ils n'ont aucune difficulté à se faire des amis dans les campings où nous allons, c'est plus délicat pour les ados!), jusqu'au dodo.